RACE DRIVER GRID

Race Driver : GRID - Image 110

Le dernier titre de courses automobiles des créateurs de Colin Mc Rae Dirt. Utilisant le même moteur graphique, l'Ego Engine, il offre une expérience ultime en matière de compétition motorisée grâce à des courses intenses, une IA agressive, une localisation des dégâts bluffante et des conditions atmosphériques rarement égalées.

 

Premier essai

 

La vue cockpit offre de bonnes sensations de vitesse.
 

La version qui nous est fournie comporte deux modes de jeu. Le premier se nomme le « Monde Grid » et propose de s’essayer à différentes épreuves. Un mode carrière est aussi présent, mais malheureusement celui-ci n’était pas disponible dans cette version preview. Il constituera à coup sûr le plus gros du titre. Nous avons tout de même pu survoler les menus de ce mode. Un système de permis a été mis en place qui permettra ensuite de participer à tout un tas de courses. Ces dernières sont divisées en plusieurs catégories réparties entre Etats-Unis, Europe et Japon. On trouve en vrac du Stock Car, des courses en monoplace, des Drift Battle et bien sûr des épreuves classiques contre huit ou douze adversaires, avec différents types de véhicule. Gageons que d’autres styles de courses seront déblocables par la suite. Le mode qui nous intéresse se compose lui de quelques courses -sept au total- et d’une épreuve de dérapage, histoire de varié le gameplay. Chaque épreuve rapporte une somme d’argent et des points de réputation en fonction de la position sur la ligne d’arrivée. Ceux-ci permettront ensuite de débloquer des épreuves dans le mode carrière. Sachez que 90 circuits seront ainsi disponible.

Race Driver Grid impressionne au premier tour de piste, avec un habillage graphique et des sensations de jeu au rendez-vous. L’accélérateur au planché, le démarrage se fait dans des volutes de fumée venant brouiller la vision du joueur, les pneus crises et c’est l’envolée du bolide. Il ne reste plus qu’à se défaire d’adversaires collants qui n’hésitent pas à vous envoyer dans le décor. Premier constat, le jeu est très orienté arcade, semblable à un Ridge Racer dans le pilotage -avec des dérapages moins systématiques-. On ne se soucie guère des trajectoires et du freinage. Le tout est très instinctif et rapide de prise en main. Des différences de conduites sont à noter suivant le bolide sélectionné, mais il s’agira toujours d’une question de direction plus ou moins sensible, à laquelle on s’adapte vite.

Rapidement la voix nous servant de mentor dans le choix des courses nous propose d’augmenter la difficulté en désactivant les multiples aides au pilotage. Le comportement des véhicules dépend en effet des quelques réglages préalables que l’on effectue avant la course. Si on désactive le freinage, la direction assistée, ainsi que le contrôle des trajectoires, la conduite ne laisse que peu de place à l’approximation. Celle-ci doit être plus souple et les prises de virage dosées avec plus de minutie. Le titre prend alors un côté simulation, sans toutefois se rapprocher d’un Gran Turismo 5 prologue et son extrême précision.

 

Beau comme un camion

 

Voici l’effet je roule en sens inverse et fais exprès de percuter la premier malchanceux qui se présente !!
 
 

Mais c’est dans le dynamisme de ses courses que Grid tire son épingle du jeu. Les effets de caméra sont saisissants et offrent un rendu proche d’un film à la Fast and Furious. Votre bolide est projeté à la moindre chicane prise trop rapidement, les débris jonchant le sol sont également très dangereux et ne sont pas là pour faire joli. Les voitures sont aussi envoyées dans les airs au moindre contact trop appuyé. Grid propose ainsi une physique de conduite et de comportement qui fait de chaque course un spectacle et un combat pour la survie de son auto. On ressent chaque variation de revêtement, comme les voies de tramway qui accentueront la déportation du véhicule dans un virage. Une des innovations de Grid est son système de relecture permettant lors d’un accident mettant hors course votre bolide, de rembobiner l’action juste avant le crash et ainsi reprendre la course quelques secondes avant. Une seconde chance bien utile lors de certaines épreuves. Son utilisation est en outre limitée, et varie en nombre suivant le niveau de difficulté. Sachez qu’en mode pro, vous n’avez pas droit à cette option.

A la suite des visuels distribués par Codemaster, on pouvait s’attendre à une belle prestation du titre sur l’aspect graphique. C’est le cas jeu en main. Les environnements et les véhicules étincèlent de beauté et des effets en tous genres viennent pimenter les courses. Poussières, fumées, étincelles, débris et pneus qui volent, pares brises qui éclatent, tout y passe. Cela a pour effet d’en mettre plein la vue au joueur, et ces petits éléments rendent les courses intenses et réalistes. Les déformations des véhicules sont du même acabit, chaque zone d’impact est gérée différemment. Le pare brise commencera par se fissurer pour au final partir en lambeau, le pare choc se détache d’un côté et un tour plus tard est arraché totalement par le fourbe adversaire qui met quelques poussettes. La distance d’affichage est parfois impressionnante et nous n’avons décelé aucun clipping et aucunes saccades lors, par exemple, des carambolages monstrueux.
 


 

A retenir

 

 

Au final -et même si le mode carrière n’était pas testable- Grid se révèle comme un titre très accrocheur, avec des courses intenses et disposant d’un gameplay arcade faisant place aux sensations fortes. On fait confiance aux développeurs quant à la grande variété d’épreuves qui nous seront proposées. Précisons que quelques problème de son étaient présent mais gageons que ceux-ci seront corrigés dans la version finale.

 


 

Vidéo d'illustration